Quand je serai grand

Quand je serai grand

J’aurai 3000 guitares

Je m’avancerai

Sur scène

Je jouerai

Comme un dieu

Je serai

Comme Keith Richards

M’a dit mon fils…

 

 

Misère…

Quand je pense

Que moi

Je rêvais de

ça….

 

Remise en mémoire

C’est vrai

Que plus tard,

Elle est venue aussi

Elle me semblait

Moins douce

Plus dangereuse

Toujours au bord

De l’abîme

Des nouvelles

Voici ma petite chérie...




Souvenez vous clic, clic
Ses débuts furent difficiles

Il a fallu la nourrir au biberon

Elle est encore un peu fragile
Et on croit qu'elle est aveugle

Mais elle est si tendre...

Rien à voir avec ses frères

En pleine forme
et
Toujours prêts
A faire

Des tas de bêtises!

Pourquoi

Je n’avais que 8 ans quand je l’ai rencontrée

Tout de suite, elle m’a fascinée

Pourquoi?

Peut-être parce qu’elle avait les yeux tristes.

Des yeux qui disaient autre chose que la bouche.

Des yeux qui rêvaient d’autre chose

Des yeux qui rêvaient à la même chose que moi.

 

Henri II d'Angleterre dit Henri Plantagenêt

Henri 13 ans,
En ce matin de printemps
Chasse au faucon
Avec son père
Geoffroy le Bel

Henri manque le lièvre de peu
Geoffroy sourit
Mais
Le jeune homme est fier , arrogant, coléreux
Henri n'aime pas ce sourire

Henri défie son père
Au combat à deux mains
Ils roulent ensemble dans les genêts
Geoffroy est puissant
Henri, bien jeune encore
Est plaqué à terre...

Le père se relève
Et dit,
En voyant la coiffe du fils
Ornée de tendres fleurs:

"Debout
Henri
Plante à genêt
Comte d'Anjou
De Normandie
Et Roi d'Angleterre"

Celui qui viendra

Seize ans

Assise aux vents

Je rêve

A celui qui viendra

Je ne le veux pas

Notaire ou avocat

Mais je voudrais

Qu’il sache y faire

Avec les bêtes

Avec les champs

Et ma maison

Qu’il la remplisse

D’enfants…

“Je peux me tromper, très souvent sur le temps qu’il fera

Mais jamais quand je pense à celui qui viendra…”

Seize ans

rappelle-toi !

Jour de congé

Se mettre en congé
Du bruit
Des gens
Des pensées

Se noyer dans
Le silence
Le rien
Le vide

Retrouver
L'essence
Le vrai
Le beau

Être en repos...
ou
Même
seulement
Être

Des nouvelles....

Souvenez-vous,
Je suis né le 5 mai (clic ici)
Et me voilà déjà tout grandelet...

Je "cuicuite"
Je m'agite
Et je joue
Toute la sainte journée

Avec un petit pote
Un coyote
Oison
C'est son nom

Lui, c'est un bébé
Mais je sais pas pourquoi
A peine né
Il était déjà
Plus grand que moi !

Une histoire pour le rêve

C’était au printemps

J’étais aux blés

J’étais aux champs

Tu m’as vue

Tu m’as souri

Tu m’a dit :

Viens ma mie

Sur la colline

J’ai trois pieds de vigne

Et ma cabane dans le sous-bois

Tu garderas les brebis

Nous cueillerons

Le raisin et la glycine

Avant de rentrer

Le soir, au feu de bois

Et pour toi, sur un lit de fougères

Mes caresses se feront douces et légères

Dans mes bras , tu dormiras…

 

Alors je suis montée dans la colline

Cacher mon cœur

Dans ta cabane

Dans le sous-bois

 

Et en musique,  mes bouquets d’asphodèles pour toi

Photo 1 , Déviant Art

Photo 2  et 3, Jean-Pierre

Ecrire le vrai

Parfois je lis des mots

De très jolis mots…

Ça balance

Ça sonne

C’est bien écrit

Mais il n’y a personne qui tient la plume

Ce sont des mots paravents, des mots qui font semblant

La vie qui bat derrière se cache , se noie, dit n’importe quoi pour paraître, pour séduire..

Ça ne me séduit pas…

J’aime bien quand l’écrivain, comme dit Bobin,

Prend un petit balai et nettoie

Tout ce qui est faux,

Tout ce qui enlumine et alourdit

A près , sur la neige de la page

L’encre noire dessine le cœur

Le vrai

Le nu

Mais c’est dangereux pour un cœur

D’être livré sans masque et sans armure

Rien que le tendre

Qui prend le risque inouï

D’être seul et

De ne pas être aimé.

Pour la vidéo, je sais, ça n’a rien à voir mais on ne se refait pas et j’ai un “petit” faible pour Marie Laforêt, j’imagine que vous l’aviez deviné.

Se lasser…

Je me lasse de tout

C’est vrai

Toute chose passe

Le temps s’écoule

Je ne veux rien retenir

Mais jamais

Jamais

Je ne me lasse

De ceux que j’aime

Ou que j’ai aimés un jour

Même si c’était

Il y a longtemps

J'apprends à vivre sans eux

C'est tout!

Tendresse

Le lait

De la tendresse

Humaine...

Aimons-nous

 

 

L’amour c’est toujours ici et maintenant

A écouter

Mon plaisir musical du moment (clique dessus)

Les photos ne sont pas de moi mais viennent du site Déviantart

Un gamin très cool...

C'est un petit gamin né cette nuit
Et qui a déjà tout compris...

Dans la vie, il faut accepter les câlins
Et sourire dès le matin

C'est le meilleur moyen d'être serein
Et de toute façon...
Pas la peine de s'faire du mouron
Maman veille au grain!

Un cadeau à soixante-quinze centimes

Fête des mères

Pour ma maman

Voici les splendides orchidées

Du jardin exotique de l'aquarium de La Rochelle

BONNE FÊTE MAMAN

Un endroit de rêve

Un jour de randonnée dans les rêves
Nous l'avons rencontré...

Dans un endroit magnifique
Presque idyllique...

Un petit chalet
Pour vivre en pleine liberté

Toi, c'est le toit herbeux qui t'a plu

Et les chamois et les chevreuils dans le pré


Bien sûr il fallait restaurer le four à pain
Et construire un poulaillier


Mais dans les rêves
On travaille vite et bien

Et au matin


Il n'y avait plus qu'à amener

Mes bestioles

Et mes gamins...

Le texte a été écrit en collaboration avec Jean-Pierre , passionné de la photo et de la nature

Et les photos aussi sont une collaboration, les 2 premières sont de Jean-Pierre et les autres de moi.